A double tour

Rien.
Pas un mot.
Six jours de silence, comme une absence, devant la page blanche.
J'ai essayé, j'ai noté, raturé, effacé et puis tout déchiré.
Les mots sont muets, enfermés dans mon stylo et je n'ai pas la clef.
Je les ai tour à tour menacés, suppliés, mais rien n'y fait, c'est fermé.

Alors je lis alors les mots des autres, à m'en saouler...

Comments

[Wallis]

Hello Lulu,

a) mais ce mot tres bien ecrit reflete deja que ton inspiration n est pas tarie.
b) il semble que la hqntise de la feuille blanche hante tous les ecrivains, que Balzac ait sue sang et eau pour nous offrir sa Comedie humaine. 5% d inspiration et 95% de transpiration disait-il.
c) peut-etre que ce qui te pqrqit mquvais ou vide est en fait une etape intermediaire, une preparation ? essaie peut-etre d ecrire un truc bien leger, sans contrainte, tui vois ?

Pas de decouragementm tu as le style deja.
En pensee avec toi,
Wall

[Loïc]

Ce sont des choses qui arrivent , enfin ce que j'en dis moi ...

Grosses Bises

Loïc

[Cloudy]

Comme je comprends...
Plus de 5 ans que j'écris quotidiennement. Il y a eu c'est vrai quelques pauses, mais alors, je laissais pendant ces périodes d'accalmie des textes "fleurir" en moi. Je notais des bribes sur mes innombrables petits cahiers.
Et puis cette année, un mois, puis deux de "non écriture". J'ai vécu cela avec peine, douleur.
J'ai un besoin physique d'écrire, un besoin de l'ordre du vital.
Alors voir que rien ne sortait, ou alors que c'était moche, m'a fait affreusement mal (le terme n'est pas trop fort).
Ca n'est pas revenu mais je le vis avec moins de souffrances...
Des bizettes :))

[lili]

...tu nous preparais un truc tellement enorme que ton esprit prend des forces et les mots restent en amorce...Prêts à nous péter à la tronche dés que tu auras nettoyé le canon et visé le coeur de la cible :
Notre âme et nos sentiments que tu sais flatter au bon moment...
Je m'inquiétais de ton absence ,je sens maintenant quel en est le sens (...6éme ..le sens ...)
;-)

tendresse de lili

[chevrefeuille]

Il y a les jours de disette et les jours d'abondance. Disons que pour une courte période, tu es en manque de mots, ma Lulu, mais ça ne durera pas, ils reviendront et alors, une fois de plus, tu t'en griseras et tu les partageras avec nous, pour notre plus grand plaisir.
Bisous,
Michèle