La corde au cou
Hier soir, l'amoureux est allé enterrer un garçon.
Personne n'est mort, rassurez vous, pas même l'expression.
Bizarre tout de même cette expression, enterrer sa vie de garçon. Ça voudrait dire "suicide de célibataire". La fête est terminée, tout est éphémère... Bienvenue désormais au déjeuner dominical hebdomadaire, chez belle maman, le bouquet de fleurs dans la familiale, sur la plage arrière...
Mais je m'égare, tout n'est pas si noir.
Le voilà donc déguisé, ce futur marié, en catcheur international, se débattant dans un paint ball, pour faire un peu original...
"Le paint ball, ça pique", ça c'est l'amoureux qui m'explique.
Lui, il a compris, que sa vie d'avant pouvait bien être la même maintenant. Pas besoin d'un enterrement. Mais deux ou trois ajustements.
Ça me fait juste penser à ce slam de Grand Corps Malade, "L'appartement"...
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