30 décembre 2013
Mauvais rêve
Le matin sonne faux.
Les mots m'arrivent au beau milieu du vide immense, en plein milieu du ventre, comme des lames aiguisées déchirant les silences empoisonnés.
Et puis ils se retirent, dans le bruit terrifiant du métal qu'on griffe, laissant le sang glisser, noyer la plaie.
Dans ma nuit, seule la musique des pianos était belle. Je me suis accrochée à elle, pétrifiée que j'étais par le reste, maisons lugubres et gigantesques peuplées d'enfants ricanant, et ces courses folles au ralenti, la lenteur qui affole, et la mort qui tout près, me suit.
Publicité
Commentaires
M