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Quand Lulu raconte...
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7 mars 2008

Compagnon quotidien

Lulu y met tout ce qui lui semble nécessaire, farfelu, inutile ou du plus grand intérêt.
Un livre, en premier. Parce qu'il faut toujours avoir quelque chose à lire, quelque soit l'endroit où l'on patiente, les salles d'attente par exemple, à s'ennuyer sur des magazines aux photos passées.
Un trousseau de clés, baguette magique métallique à l'ouverture du cocon qu'est devenu sa maison.
Son passeport, qu'elle s'est offert l'année dernière, en se disant qu'elle partirait sûrement de l'autre côté de la terre. Le porte monnaie, quelques piécettes et des billets, de quoi pouvoir acheter une baguette ou un goûter. Un téléphone, qui de temps à autre sonne, pour amener des nouvelles de Marseille, du centre ville de La Rochelle, de la Madeleine ou pour aller travailler. Du tabac à rouler, pour la pause en tête à tête avec elle même. Et un briquet du Che. Hasta la victoria siempre.
Un bloc notes, de quoi garder, les idées qui flottent tout au long de la journée. Un feutre noir pour les coucher sur le papier quadrillé, on ne sait jamais, ça peut s'évaporer, c'est si vite arrivé.
Une pince à cheveux, parce qu'ils sont très longs, et qu'ils sont les champions du plongeon, au beau milieu de l'assiette de légumes, drôle de costume, ou de coutume.
L'appareil photo, le témoin incognito des situations quotidiennes de sa vie épicurienne. Instants figés, pour ne jamais les oublier.
Y traînent aussi quelques papiers froissés, du tabac échappé de son paquet, quelques secrets, une fleur cueillie par sa merveille, un baume à lèvres, quelques cachets en cas de fièvre, un galet, un lacet, et de quoi grignoter.
Joyeux bordel coloré, sans exagérer.   

Mais l'important dans cet objet là, c'est bien de s'y mettre soi. Qu'il nous suive, sans alternative, partout où l'on se balade et qu'on se le trimballe. Le sac de Lulu lui ressemble. Tout un ensemble.
La personnalité, voilà ce qui doit à tout prix y rester.
En acheter? Elle a décidé d'arrêter. Elle préfère de loin, chercher le tissu dans un recoin du magasin, y passer la main, sentir que c'est bien celui ci dont elle a besoin. Celui qu'elle imagine déjà posé sur son épaule. Et le voir naître entre ses mains, un soir, très tard.

Le souci, a priori, c'est que, comme dans la vie, le seul moyen de s'y retrouver, c'est de le vider.
Un inventaire et tout s'éclaire.

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Commentaires
G
ressembla ssez au tien (à l'exception du paquet de gris et du briquet). Mais on y trouve les clés, of course, le porte-monnaie, la técommande de la porte du garage, le portefeuille sans le passeport, resté sagement dans le tiroir du secrétaire de sa chambre (oh ! je parle comme Lulu !), l'appareil photo... et les mouchoirs papier ! ! !<br /> Mais j'ai en plus les "Vu" qui nettoient les lunettes, car, depuis que j'ai été opérée et que je vois la vie en couleurs, je dois porter des verres où mes yeux projettent à tout va l'excès d'humeur qu'ils secrètent, et j'ai besoin de les essuyer plusieurs fois par jour.<br /> Pour moi aussi, c'est un joyeux bordel.<br /> Et comme toi, j'aime écrire !<br /> Gwen
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