Pensées Amères
Toujours mauvaises, sans savoir d'où vient le malaise, oh si mauvaises...
Compagnon de nuit, putain de blasphème que de convoiter le bonheur suprême à travers la fuite.
Pas d'autres issues, ma vue est bouchée de ce gâchis...
Voulais-tu, douce fumée, m'aider à sombrer dans mes nuits, accéder aux douces rêveries, apercevoir l'écume, laisser la vague me porter...
Ces sentiments amers au vent qui s'effritent sans but apparent
A quand le calvaire fini, je ressasse mes insomnies, essaie de jouir de la vie. Au lieu de ça je claque des dents, j'ai froid. Et je sombre doucement dans ma mélancolie...
Moi je veux bousculer le bonheur, tomber sur lui un jour de pluie, et s'il est éphémère ; tant mieux. Mieux vaut l'illusion de l'instant que celle de toute une vie.
Toujours ces pensées amères et ces réflexions acides. Loin d'être candide mais pas candidat au suicide. Jeune homme trop speed, c'est ma parano qui me donne des rides.
Et face au vide du plafond je reste livide. Et j'en suis dégoûté, désarmé, decontenancé et malmené. Je crois que ma liberté, c'est jusqu'où mes chaînes me permettent d'aller.
Alors je suis perdu et je ne sais plus, d'ailleurs je n'ai jamais su quand ce feeling s'accentue. Je voulais seulement que la grâce m'enlace, mais seule la poisse m'engrasse, me fait des confidences en messes basses, passe le relais à mes angoisses. Oh mais de quoi suis-je coupable pour tant songer la nuit ?
Bienvenue à mes insomnies. On ne peut pas échapper à soi, même si l'on se fuit. C'est tellement vrai que j'en ris. D'un rire subitement faussé par mon coeur qui blêmit. Il est autour de minuit, quelque part dans mes nuits.
Alors je ferme les yeux, attends le petit matin. Pourquoi ? J'en sais trop rien, je donne ma langue au chat, cousin !
Et je me demande, ô combien, de quoi sera fait demain...
Rassurez vous, je vais bien, je voulais juste vous faire partager quelques minutes de son talent, pour que vous compreniez pourquoi Anis me touche à ce point là, pourquoi ses mots m'atteignent comme un coup de couteau dans le coeur parfois...